Suppression d’emploi du groupe Accor : le Maroc pas concerné

7 août 2020 - 09h30 - Economie - Ecrit par : I.L

Suite à la baisse du chiffre d’affaires du groupe Accor due aux trois mois de fermeture de la majorité de ses hôtels pour cause du coronavirus, de nombreux emplois sont menacés. Le Maroc échapperait, pour l’instant, à cette mesure de suppression d’emplois.

Dans sa présentation des résultats, le président directeur général de Accord, Sébastien Bazin, a indiqué que son groupe résiste avec un bilan robuste et des niveaux de liquidités élevés grâce à sa transformation vers un modèle Asset Light.

À l’en croire, la transformation de l’organisation s’accélère pour réaliser les meilleures performances tout en continuant d’offrir des expériences de qualité aux clients. Bien que comptant des hôtels du groupe Accor sur son territoire, le Maroc est épargné par cette transformation, indique Maroc Hebdo.

Pour Ismail Loubaris, directeur des ventes, de la distribution et du Marketing pour le Maroc du groupe Accor, cette réduction d’effectifs ne prend pas en compte les hôtels du groupe au Maroc qui sont plutôt la propriété notamment de Risma et de la CDG. Elle prend plutôt en compte les effectifs d’Accor au niveau des sièges régionaux entre autres. Le groupe veut réduire ses coûts au niveau mondial à hauteur de 200 millions d’euros d’ici 2022. Pour l’heure, la branche marocaine ne disposerait pas encore des détails de cette réorganisation au niveau mondial.

Poursuivant ses explications, le directeur des ventes du groupe soutient que ces éléments seraient disponibles d’ici fin septembre. "Je pense que ces licenciements vont cibler plutôt les pays où le groupe dispose d’un nombre très important d’hôtels. Par rapport à la santé d’Accor Gestion Maroc, je peux vous dire que l’année a été difficile, non seulement pour nous, mais pour le monde entier", a-t-il admis.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Accor Maroc - Santé - Emploi

Ces articles devraient vous intéresser :

Cosmétiques contrefaits : une bombe à retardement pour les Marocaines

Nadia Radouane, spécialiste en dermatologie et esthétique, alerte les Marocaines sur les risques liés à l’utilisation des produits cosmétiques contrefaits.

Les dattes algériennes au Maroc sous surveillance

Les dattes algériennes commercialisées au Maroc sont saines et ne constituent pas une menace pour la santé des consommateurs, ont assuré des professionnels marocains du secteur, émettant toutefois des doutes quant à la qualité de ce produit importé du...

La Police marocaine recrute

La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) lance une vaste campagne de recrutement pour renforcer ses effectifs. Près de 6 500 postes sont à pourvoir, couvrant une variété de grades et de fonctions au sein de la police nationale.

"L’boufa", la nouvelle menace pour la société marocaine

Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue «  l’boufa  » qui détruit les jeunes marocains en silence.

Maroc : mauvaise nouvelle pour les fumeurs

Sale temps pour les fumeurs marocains qui devront, une fois encore, passer à la caisse pour s’acheter leurs cigarettes. Cette augmentation vient d’être validée définitivement et doit entrer en vigueur au début de l’année.

Dix ans de souffrance : un Marocain victime d’un scrotum géant

Un Marocain a vécu un véritable cauchemar pendant dix ans, son scrotum ayant progressivement enflé jusqu’à atteindre la taille d’un ballon de plage, selon un rapport médical publié dans Urology Case Reports.

Malade, Aïcha Mahmah expulsée par une clinique

Grâce à l’intervention du ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, l’actrice marocaine Aïcha Mahmah a été admise à l’hôpital mardi pour recevoir un traitement et subir une opération.

Maroc : la prolifération des malades mentaux inquiète

Bon nombre de malades mentaux errent dans les rues marocaines suscitant inquiétudes et craintes. Préoccupée, la députée Hayat Laaraich, du parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires, adresse une question écrite au ministère de la Solidarité et...

Statut d’auto-entrepreneur au Maroc : après l’euphorie, le flop ?

Lancé en 2015, le statut auto-entrepreneurs semble ne plus être une solution à l’informel et au chômage. Le bilan en est la parfaite illustration.

Au Maroc, des « saltos » mortels

Un médecin généraliste en service à l’hôpital Hassan II de la ville de Fnideq alerte contre le salto, les plongeons à haut risque exécutés depuis les hauteurs rocheuses des plages surtout en période estivale, qui coûtent la vie aux mineurs et aux...