Un citoyen britannique de 28 ans a été interpellé par la Guardia Civil, suite à une tentative de meurtre envers un Marocain à Santa Ponsa (Baléares).
Mélanie Lemée, gendarme de 25 ans, a été tuée le 4 juillet dans le Lot-et-Garonne lors d’un contrôle routier. Ses parents sont en colère mais n’ont pas soif de vengeance.
« Je suis en colère bien-sûr, je viens de perdre ma fille âgée de 25 ans. (…) Ceci étant, la colère ne signifie pas pour nous la vengeance », déclare sur Europe 1 le père de la gendarme. Pour sa part, la mère de Mélanie Lemée dit n’avoir pas de jugement à porter sur le présumé meurtrier, « tout du moins pas dans l’immédiat ». « Je ne connais pas le passé qu’il a eu pour en arriver là, mais ce qui est sûr c’est que sa vie est complètement fichue », estime-t-elle.
« Nous portons des valeurs du vivre ensemble et la haine ou les messages de haine n’ont pas de place dans le vivre ensemble, assure le père de la gendarme. Et ceux ou celles qui la profèrent, que ce soit sur les réseaux sociaux ou ailleurs, se trompent. Avec la haine, on n’avance pas. Elle ne permet pas aux individus de s’épanouir. Et en faisant ce métier, notre fille n’était pas porteuse de haine (…) Justement, elle mettait toutes ses forces, toute sa conviction, à pouvoir apporter son aide dans ses fonctions de gendarme. » Celui-ci a reçu la Légion d’honneur à titre posthume.
Samedi, une marche blanche a été organisée en hommage à Mélanie Lemée à Aiguillon (Lot-et-Garonne).
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