L’Université de Fès s’allie avec Microsoft

9 août 2006 - 15h16 - Economie - Ecrit par : Bladi.net

C’est officiel. L’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah (USMBA) vient de signer une convention de partenariat avec Microsoft Afrique du Nord. Un partenariat qui offre de nouvelles possibilités de formation aux étudiants. De fait, l’Université, soucieuse de mener une politique de diffusion des produits multimédia pédagogiques dans ses établissements, s’engage à former les étudiants en leur permettant d’utiliser les outils informatiques, tout en développant leur sens critique face aux flux d’informations.

Pour Taoufik Ouazzani Chahdi, président de l’USMBA, cette convention s’inscrit dans le cadre de la préparation de l’Université à répondre aux besoins de la technopole de Fès, notamment en renforçant ses capacités et ses sources dans le pôle TIC. D’emblée, Ouazzani entend contribuer à l’effort de modernisation du système universitaire, en facilitant l’accès aux sources, la coopération entre composantes et les échanges entre enseignants, tant au niveau national qu’international. Selon lui, l’accord avec Microsoft pourra servir de cadre à des programmes (ou des actions) de mise en œuvre. Lesquels programmes s’articulent autour d’une messagerie pour l’Université, intranet, le e-learning et un contrat académique pour la souscription aux licences Microsoft.
Ce contrat, d’une durée de trois ans (durée de la convention), donne notamment le droit aux utilisateurs d’exploiter dans toutes leurs versions, une liste prédéfinie de produits, selon les besoins de l’Université.

Technologies éducatives

Pour ce qui est de l’intranet, Microsoft partagera avec l’Université son expérience dans la mise en place de solution de travail collaboratif dans le cadre d’un portail intranet universitaire. L’objectif de ce portail intranet est d’être efficace au niveau des tâches quotidiennes (administration, réunions, coordination), de disposer d’équipes pédagogiques et de recherche réparties sur plusieurs sites et de mettre en place des technologies éducatives qui permettent de développer harmonieusement les filières avec les moyens propres à l’Université.
Microsoft organisera ainsi des séances de travail pour présenter les solutions disponibles et assister l’Université à définir ses besoins en termes de fonctionnalité du portail.

Par ailleurs, en contribution à la formation initiale et continue des enseignants pour l’utilisation des produits Microsoft dans la création de contenus pédagogiques, Microsoft leur organisera des ateliers de formation. Les détails de cette organisation seront arrêtés par le comité de pilotage.

Ce dernier assurera le suivi des différents projets qui découlent de l’accord. Il évaluera les résultats et orientera les travaux en conséquence.
L’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah sera parmi les premières Universités d’Afrique du Nord à accéder au programme Microsoft IT Academy. Celui-ci est conçu pour permettre aux institutions académiques d’enseignement supérieur, de former leurs étudiants en utilisant les technologies de pointe. A noter que la formation dispensée à travers l’IT Academy prépare les étudiants aux examens de certification Microsoft en leur permettant de devenir des administrateurs de systèmes et de réseaux informatiques, des spécialistes de supports techniques et des développeurs de logiciels.

Reste à signaler que l’USMB compte à son actif deux autres accords signés le 17 avril dernier à l’occasion de la semaine de la science. L’un avec le Centre de design et de développement (une société spécialisée dans la conception et le développement des circuits intégrés) et l’autre avec l’Institut national des postes et des télécommunications (INPT). « Notre objectif est, outre développer les usages liés aux technologies de l’information et de communication dans l’enseignement, en portant un effort particulier sur les réseaux informatiques (internes aux établissements et externes), d’informer et de former un plus grand nombre de responsables, d’enseignants et de personnels administratifs, en soulignant les possibilités offertes par les technologies d’informations et de communication. Nous favorisons aussi la production et la diffusion des sources », conclut Ouazzani.

Youness Saad Alami - L’Economiste

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Fès - Hi Tech - Informatique - Microsoft - Formation

Ces articles devraient vous intéresser :

Taxes en hausse au Maroc : les téléphones coûteront plus cher

Le gouvernement marocain prévoit d’augmenter le droit d’importation appliqué aux smartphones. Par conséquent, les prix de ces appareils pourraient augmenter de façon significative.

5G, fibre, cloud ... les grandes ambitions du Maroc

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a dévoilé les grands axes clés de la stratégie nationale Digital Morocco 2030. Le Maroc nourrit de grandes ambitions pour l’économie numérique.

Femmes ingénieures : le Maroc en avance sur la France

Au Maroc, la plupart des jeunes filles optent pour des études scientifiques. Contrairement à la France, elles sont nombreuses à intégrer les écoles d’ingénieurs.

Office des changes au Maroc : du nouveau pour l’e-commerce

Les jeunes entreprises innovantes en nouvelles technologies ont désormais une dotation commerce électronique plafonnée à un million de dirhams par année civile, selon la version 2024 de l’Instruction générale des opérations de change (IGOC).

Le Maroc teste un système de santé intelligent

Le Maroc prévoit d’installer un « système de santé intelligent » dans les centres de santé des régions de Rabat-Salé-Kénitra (16), Fès-Meknès (15), Beni Mellal-Khénifra (11) et Draâ-Tafilalet (11). Cette première phase du projet devrait nécessiter un...

C’est la fin des auto-écoles sauvages au Maroc

Le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, a annoncé une série de réformes concernant les auto-écoles, tant au niveau des conditions d’octroi, de suspension et de retrait des licences que de la formation des instructeurs.

Maroc : comment des consultants échappent à l’impôt

Au Maroc, des ingénieurs et autres consultants en informatique ont trouvé la formule pour échapper au fisc. Ils proposent de manière informelle leurs services aux grandes entreprises qui les paient via des intermédiaires.