Le vapotage augmente le risque de contraction du Covid-19

17 août 2020 - 07h20 - Maroc - Ecrit par : J.K

Le risque de contracter le Covid-19 est 7 fois élevé chez les adolescents et les jeunes adultes qui utilisent à la fois des cigarettes électroniques et des cigarettes traditionnelles. C’est ce que révèle une étude de Stanford University School of Medicine.

Déjà connu pour ses conséquences sur les poumons et le système immunitaire, le tabagisme expose davantage à une infection au Covid-19, note l’étude des chercheurs. Les jeunes sont les plus exposés indique l’étude qui a tiré ses conclusions des tests faits sur plus de 4300 adolescents et jeunes adultes américains, âgés de 13 à 24 ans.

Selon Shivani Mathur Gaiha, chercheur postdoctoral à la Stanford University School of Medicine et auteur principal de l’étude, les jeunes se trompent quand ils comptent sur la force leur jeune âge pour résister au nouveau coronavirus. Même jeune, le tabagisme augmente le risque de contamination constate l’étude.

Les chercheurs n’ont pu établir le lien entre le tabagisme et cette exposition au risque de contamination au Covid-19. Néanmoins, ils pensent que des comportements tels que le partage des produits de vapotage, le fait de toucher à plusieurs reprises le visage et la bouche dans la pratique du tabagisme peuvent augmenter le risque d’infection.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : États-Unis - Santé - Coronavirus au Maroc (Covid-19)

Ces articles devraient vous intéresser :

Plages au Maroc : l’embarrassante absence de toilettes publiques

Au Maroc, la plupart des plages sont dépourvues d’infrastructures sanitaires (toilettes, douches, centres de secours…). Une situation qui crée des désagréments aux touristes et aux MRE, surtout pendant la saison estivale.

Maroc : des avions pour transporter les malades

Le ministère de la Santé et de la protection sociale vient de lancer un appel d’offres d’un montant de 30 millions de dirhams pour la location d’avions dédiés au transport rapide des malades.

Cosmétiques contrefaits : une bombe à retardement pour les Marocaines

Nadia Radouane, spécialiste en dermatologie et esthétique, alerte les Marocaines sur les risques liés à l’utilisation des produits cosmétiques contrefaits.

L’eau Ain Atlas mauvaise pour la santé ? les autorités répondent

Le ministère de la Santé dément catégoriquement les rumeurs concernant l’eau minérale « Aïn Atlas ». Un document falsifié, circulant activement sur les réseaux sociaux et usurpant l’identité d’une délégation ministérielle, affirmait que cette eau ne...

Au Maroc, la santé des élèves menacée

Au Maroc, des associations de protection des consommateurs ont lancé un appel aux autorités compétentes afin qu’elles renforcent les contrôles en ce qui concerne la qualité des fournitures scolaires en cette période de reprise des classes. Objectif,...

Maroc : la hausse des cas d’intoxications alimentaires inquiète

Au Maroc, la recrudescence des cas d’intoxication alimentaire dans les plusieurs villes inquiète les associations de défense des droits des consommateurs qui appellent à renforcer les contrôles dans les restaurants et établissements de restauration...

Hatim Ammor : une opération qui inquiète ses fans

L’artiste marocain Hatim Ammor a informé ses abonnés sur Instagram qu’il se prépare à subir une intervention chirurgicale.

Les dattes algériennes au Maroc sous surveillance

Les dattes algériennes commercialisées au Maroc sont saines et ne constituent pas une menace pour la santé des consommateurs, ont assuré des professionnels marocains du secteur, émettant toutefois des doutes quant à la qualité de ce produit importé du...

Maroc : la prolifération des malades mentaux inquiète

Bon nombre de malades mentaux errent dans les rues marocaines suscitant inquiétudes et craintes. Préoccupée, la députée Hayat Laaraich, du parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires, adresse une question écrite au ministère de la Solidarité et...

Tatouage au henné : attention danger

La fin du Ramadan et la période de l’Aïd, pour les jeunes filles, une période propice pour mettre du henné sur les mains. Si certaines mères acceptent que leurs filles appliquent le henné, d’autres préfèrent se passer de cette pratique pour préserver...