
Alors que l’amnistie fiscale visant à régulariser les avoirs liquides non déclarés a entraîné une injection de 60 milliards de dirhams dans le système bancaire marocain, les défis structurels liés à la liquidité bancaire persistent.
Les négociations exclusives entre Vivendi et Etisalat pour le rachat des 53% détenus par le groupe français dans Maroc Télécom, ont été prolongées jusqu’au 31 octobre, a annoncé dimanche Etisalat. Vivendi aurait demandé 3,9 milliards d’euros pour ses parts dans Maroc Telecom.
L’opérateur français demandait à la base cinq milliards d’euros pour se défaire de l’une de ses filiales les plus rentables. Etisalat avait lui déjà fait une offre en avril dernier pour laquelle il avait mobilisé pas moins de 8 milliards de dollars.
Le feuilleton aux multiples rebondissements entamé en mai 2012 toucherait à sa fin, d’après des sources proches de Maroc Télécom. Les groupes en lisse pour le rachat des parts de Vivendi dans l’opérateur historique marocain se sont tous désistés.
Même l’intervention surprise de Vodafone qui a proposé près de 7,1 milliards d’euros pour l’acquisition des parts de l’opérateur français dans Maroc Télécom, n’aurait eu aucun impact sur les négociations engagées entre Vivendi et Etisalat. Mais l’on ne sait pas encore pourquoi le délai des négociations a été prolongé.
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