Grabriel Attal, porte-parole du gouvernement français a indiqué mercredi que la France ne se réjouit pas de la situation née de cette décision et a toujours privilégié la voix du dialogue. Pour le responsable, depuis la prise de cette une mesure « pleinement assumée », « les discussions se poursuivent avec les autorités du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie ».
Pour l’heure, a-t-il déploré, « les échanges sont plus compliqués avec le Maroc et l’Algérie » contrairement à la Tunisie qui est de plus en en plus disposée à accéder aux conditions du gouvernement français, en délivrant « plusieurs centaines de laissez-passer consulaires qui ont permis d’effectuer des reconduites à la frontière de leurs ressortissants », que la France ne souhaite pas garder sur son territoire.
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Toutefois, les discussions se poursuivent avec le Maroc, a rassuré Attal, précisant qu’« il y aura de nouvelles réunions, les jours qui viennent, entre les ministres (français) concernés et leurs homologues (marocains et algériens), y compris avec le Premier ministre Jean Castex ».