Le ministère marocain de l’Agriculture a décidé de surseoir à son projet d’acquisition de véhicules électriques en raison de l’insuffisance de bornes de recharge dans le royaume.
Depuis que la motion déposée par le parti populaire espagnol (PP), interdisant l’entrée à Sebta de voitures marocaines délabrées, a été approuvé lundi par le Sénat espagnol, la garde civile déclare interdire l’entrée à Sebta à une dizaine de véhicules marocains par jour.
Ces véhicules sont soit dans un mauvais état, ou ne disposent pas des documents appropriés pour pouvoir traverser la frontière, explique la garde civile citée par le quotidien espagnol ABC.
L’association unifiée de la garde civile s’est d’ailleurs saisie de cette occasion pour affirmer que la garde civile avait souvent revendiqué des contrôles plus sévères des voitures provenant du Maroc aux frontières de l’enclave.
Déjà malmenés aux frontières de Sebta, les Marocains qui se dirigent au quotidien vers cette ville autonome pour en faire sortir de la marchandise qu’ils revendent au Maroc, roulent en majorité dans des voitures qui ne répondent pas aux normes que la sénatrice du PP, Luz Helena Sanin, veut imposer.
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