Yasmine Mrabet, le visage d’une nouvelle génération de footballeuses marocaines

Les Lionnes de l’Atlas ont fait leurs débuts en coupe du monde ce lundi matin face à l’Allemagne. La défenseure centrale Yasmin Mrabet, qui avait marqué le but de la qualification à ce tournoi face au Botswana, est un modèle pour de nombreuses filles et femmes du Maroc qui souhaitent pratiquer ce sport.

De père espagnol d’origine marocaine et de mère anglaise, Yasmine Mrabet, 24 ans, a les trois nationalités. Championne de la coupe d’Europe des moins de 19 ans en 2018 avec l’Espagne, elle a vécu ce lundi le premier match des Lionnes de l’Atlas contre à l’Allemagne, double championne du Mondial, malheureusement perdu 6 à 0 malgré une bonne prestations des Marocaines. « Faire ses débuts en Coupe du monde contre une équipe de la stature de l’Allemagne est toujours spécial. Nous sommes toutes très excitées […] Mais nous ne sommes pas venues ici pour jouer et c’est tout. Nous voulons montrer de quoi nous sommes capables… Tout peut arriver en un match », a déclaré Yasmine Mrabet à AS.

La défenseure centrale de l’équipe marocaine est « fière de représenter le Maroc, surtout à notre première coupe du monde ». « De plus en plus de filles sont acceptées dans les équipes. Je pense que la Fédération marocaine y a beaucoup contribué. J’espère qu’avec cette Coupe du monde, il y aura une nouvelle dynamique pour permettre aux filles de pratiquer un sport, au-delà du football. Nous voulons changer les mentalités et briser les barrières pour les filles qui viennent après nous et les femmes marocaines en général », a-t-elle insisté.

Après l’Allemagne, les Lionnes de l’Atlas affronteront la Colombie et la Corée. « Nous savons que nous sommes considérés comme des outsiders. Mais […] l’important est de savoir qui nous sommes, où nous en sommes et d’où nous venons et d’être fidèle à notre style et à notre plan de match », a souligné Yasmine Mrabet qui espère que son équipe ira aussi loin que les Lions de l’Atlas lors du Mondial au Qatar. « Nous avons eu la chance d’échanger avec Walid Regragui et l’un des points forts qu’il a mis en évidence, c’est qu’ils étaient une famille, et très solidaires, et c’est quelque chose que nous réalisons également. Nous devons nous serrer les coudes et nous soutenir mutuellement », a-t-elle ajouté.