Cette mesure, annoncée par Valérie Pécresse, présidente de la région, fait suite à des propos de l’essayiste jugés « outranciers et choquants » concernant le conflit israélo-palestinien. El Rhazoui, désignée « Francilienne de l’année » en 2019 pour son engagement contre l’islamisme, a fait polémique pour avoir retweeté une comparaison entre les camps d’Auschwitz et la riposte israélienne à Gaza.
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Pour Valérie Pécresse, les déclarations d’El Rhazoui n’étaient pas en accord avec le « message de paix » de Simone Veil, survivante d’Auschwitz et figure emblématique de la réconciliation franco-allemande. La décision de retirer le prix a été prise en concertation avec la famille de Simone Veil, mettant en avant un écart significatif entre les valeurs prônées par l’ancienne ministre et les prises de position de l’essayiste.
En réponse, Zineb El Rhazoui a mis à jour sa biographie sur les réseaux sociaux, indiquant le retrait de son prix en 2023, et a déclaré qu’elle « fait plus honneur que jamais à l’héritage de Simone Veil », justifiant ses propos comme une dénonciation des actions israéliennes à Gaza et affirmant que le prix Simone Veil représente la lutte contre « le crime de masse de tout régime fanatisé ».