Séisme au Maroc : la facture s’annonce salée

Le puissant séisme du 8 septembre a occasionné de pertes économiques dont le coût est estimé à 106 milliards de dirhams par l’institut d’études géologiques des États-Unis, soit 8 % du Produit intérieur brut (PIB) du Maroc, fait savoir le quotidien Assabah. Le dernier rapport annuel de Bank Al-Maghrib (BAM) indique que le PIB a atteint cette année 1330 milliards de dirhams. L’organisme américain a classé le tremblement de terre d’Al Haouz en tant qu’« alerte rouge ». Mais des analystes économiques ne partagent pas l’évaluation de l’institut américain. À leurs yeux, elle paraît exagérée. Une exagération qu’ils justifient par leur méconnaissance de la nature des localités touchées par le séisme. Selon eux, la plupart de ces localités se trouvent dans des zones rurales qui ne comportent pas d’activités et de structures économiques importantes. Par conséquent, le coût des dégâts devrait être moins important que les prévisions de l’organisme américain.

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Le séisme va sérieusement mettre à mal le tourisme marocain qui retrouve progressivement son niveau d’avant Covid-19. Plusieurs départs de touristes ont été déjà enregistrés dans les établissements touristiques au niveau de Marrakech et d’Agadir, deux destinations très prisées. Des annulations de séjour pourraient être enregistrées dans les tout prochains jours. Si les prévisions se confirment, ce serait un coup dur pour ce secteur qui contribue au PIB à hauteur de 7 %. Le taux de croissance pourrait être également réduit.

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Au regard des dégâts (destruction de plusieurs infrastructures, dont des routes, mais aussi de nombreuses habitations) causés par le puissant séisme d’Al Haouz, des analystes économiques évaluent le coût de reconstruction à 27 milliards de dirhams, soit 2 % du PIB.