La pastèque marocaine bat des records
En dépit des conditions climatiques défavorables, la campagne 2025 de la pastèque marocaine est marquée des rendements supérieurs à ceux de l’année dernière.
Pourra-t-on cultiver la pastèque au Maroc ?
La possibilité de cultiver la pastèque et le melon cette saison dans la province de Sidi Kacem, dans la région du Gharb, est incertaine.
Les agriculteurs locaux attendent une décision des autorités concernant la potentielle levée de l’interdiction de ces cultures, mesure mise en place l’année dernière en réponse aux effets de plusieurs années de sécheresse.
Les précipitations significatives survenues au cours des dernières semaines dans différentes zones du Maroc ont conduit les producteurs de Sidi Kacem et des environs à envisager un assouplissement de cette restriction. Cette région étant traditionnellement une zone de production pour ces fruits, l’amélioration récente des conditions pluviométriques a suscité des interrogations quant à la poursuite de l’interdiction.
Toutefois, les autorités compétentes n’ont, à ce jour, pas communiqué de décision officielle. On ignore si l’interdiction sera maintenue ou levée pour la saison en cours. Cette absence d’information place les agriculteurs souhaitant planter des pastèques et des melons dans une situation d’incertitude pour la planification de leurs activités.
Un responsable local a confirmé cette situation auprès de Hespress, déclarant que « rien n’a été décidé concernant la culture du melon dans la province de Sidi Kacem et les zones avoisinantes ».
Si la Chambre d’agriculture représente et appuie les agriculteurs, la décision finale relève de la compétence des autorités. Celles-ci, a-t-il expliqué, prendront leur résolution en tenant compte de « la réalité des données et de la situation que vit le pays ». Par conséquent, la question de la reprise ou non de la culture de la pastèque et du melon à Sidi Kacem reste en suspens, conditionnée à l’annonce attendue des autorités.
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