Sud du Maroc : alerte à l’invasion des criquets
L’Office national de lutte antiacridienne à Ait Melloul a mobilisé des avions pour contrer les essaims de criquets qui envahissent une partie de la province de Tata.
Au Maroc, le ministère de l’Agriculture a mis en place des mesures pour limiter la propagation de la cochenille, un insecte ravageur des cultures de cactus.
L’invasion de la cochenille a provoqué des dégâts considérables au Maroc au cours des dernières années, entrainant des pertes de 15 000 hectares de plantations de cactus, une culture essentielle pour l’agriculture marocaine. Entre juillet 2016 et fin décembre 2023, près de 39 millions de mètres linéaires de cactus ont été détruits en vue de contenir la propagation de ce ravageur, fait savoir Hespress.
Pour prévenir cette menace, le ministère de l’Agriculture a pris des mesures drastiques pour éviter des pertes aux agriculteurs qui vivent de la culture du cactus. Ainsi, plus de 234 millions de mètres linéaires de cactus ont été traités avec 82 000 litres de pesticides distribués aux agriculteurs, avec le concours des services de protection des végétaux de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA).
À lire : Nord du Maroc : les champs de figues de barbarie touchés par les cochenilles
D’autres mesures ont été initiées par le ministère pour traiter les huit souches de la cochenille résistantes aux traitements conventionnels. À en croire le ministre Mohamed Sadiki, la capacité de la cochenille à se reproduire en grand nombre et à un rythme assez rapide, est l’un des facteurs de sa propagation dans de nouvelles zones, tout comme les vents qui les transportent d’une région à une autre.
Face à ces constats, et conscient de l’importance de la culture du cactus pour le Maroc, le ministère de l’Agriculture doit redoubler d’efforts pour contenir la propagation de la cochenille et éviter des pertes aux agriculteurs.
Aller plus loin
L’Office national de lutte antiacridienne à Ait Melloul a mobilisé des avions pour contrer les essaims de criquets qui envahissent une partie de la province de Tata.
La figue de barbarie est dans le collimateur des autorités sanitaires marocaines à l’image de la ville de Casablanca qui vient d’en interdire l’accès au marché de gros. En cause...
Le changement climatique pourrait provoquer des invasions de criquets pèlerins plus importantes et plus graves au Maroc. C’est ce que révèle une étude réalisée par des...
Connues pour leurs dégâts dans les plantations de figues de barbarie dans le centre et le sud du Maroc, les cochenilles gagnent désormais le nord du pays.
Ces articles devraient vous intéresser :