Le site internet de la télévision qatariote est bloqué depuis mardi à la suite d’attaques de pirates, retardant le lancement de sa version anglaise.
Jeudi soir, il était toujours impossible de visualiser le site internet arabe d’Al-jazira. Deux jours plus tôt, il a été la proie d’attaques "massives" de pirates, consécutives à la diffusion controversée d’images de corps de soldats américains tués dans des combats dans le sud de l’Irak.
Le rédacteur en chef de l’édition électronique d’Al-Jazira, Abdel Aziz Al-Mahmoud, a déclaré jeudi qu’après ces attaques, "english.aljazeera.net ne sera lancé qu’après la mi-avril", et non au début du mois comme prévu. Mardi, la page annonçant le site a été mise sur le réseau internet, mais elle a été aussitôt attaquée par des pirates, en même temps que le site en arabe de Jazeera.net, a-t-il ajouté.
L’équipe de "english.aljazeera.net", forte d’une trentaine de rédacteurs et de traducteurs, et le personnel technique du site tentent de pallier à la panne pour garantir "un seuil de sécurité suffisant pour contrecarrer toute attaque des pirates", a pour sa part souligné Nabil Hijazi, l’adjoint de Abdel Aziz Al- Mahmoud.
Côté chaîne, des responsables ont affirmé que la couverture de la guerre en Irak avait entraîné une avalanche de nouveaux abonnements, notamment en Europe. L’un de ces responsables, cité par le quotidien arabe Asharq Al-Awsat, a affirmé qu’Al-Jazira avait attiré quelque 4 millions de nouveaux téléspectateurs, à ajouter aux 40 millions qu’elle avait déjà à travers le monde. Au total, Al-Jazira dispose de huit équipes en Irak et est la seule à être présente à Bassorah, la grande métropole du sud aux portes de laquelle campent les forces de la coalition américano-britannique
tf1.fr
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