Moulay Yaacoub : un instituteur arrêté pour harcèlement sexuel sur 5 élèves

4 octobre 2019 - 14h30 - Maroc - Ecrit par : K.B

L’instituteur d’une école primaire de la Commune de Moulay Yaacoub a été accusé par les parents de 5 élèves de harcèlement sexuel. Interpellé par les services de police, le suspect a tout nié en bloc.

Poursuivi en liberté provisoire, le professeur a été traduit devant le Procureur du Roi près la Cour d’Appel de Fès, le jeudi 3 octobre, suite à des plaintes déposées à son encontre par les parents des 5 élèves.

Selon le site Aljarida24, l’instituteur est accusé de harcèlement sexuel. Les enfants, mineures, auraient été, selon les déclarations des parents, victimes d’attouchements sexuels dans les salles de classe.

Le suspect, qui fait l’objet d’une enquête approfondie de la part des services de police, a nié toute intention sexuelle dans ses gestes. Selon les dernières informations, le juge a décidé la libération provisoire du suspect après le paiement d’une caution de 5.000 dirhams. Il devra se présenter, lundi 7 octobre, devant la chambre criminelle.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Harcèlement sexuel - Moulay Yacoub - Enfant

Aller plus loin

Maroc : un professeur en prison pour avoir harcelé ses élèves

Le Tribunal de première instance de Rabat a condamné, ce mardi 26 novembre, le professeur de physique d’un lycée à quatre mois de prison ferme et une amende de 1000 dirhams à...

Ces articles devraient vous intéresser :

Enfants de Dounia Batma : Mohamed Al Turk dénonce une exploitation sur les réseaux sociaux

Mohamed Al Turk, l’ex-mari de Dounia Batma actuellement en détention, reproche à la sœur de l’actrice marocaine, Ibtissam, de chercher à gagner la sympathie des Marocains en publiant des photos de leurs filles, Ghazal et Laila Rose, sur les réseaux...

Maroc : une banque ADN pour traquer les criminels

Au Maroc, le ministère de la Justice travaille sur la création d’une banque de données génétiques (ADN) pouvant aider les forces de l’ordre à identifier et à traquer les personnes impliquées dans des affaires de viol, de harcèlement sexuel, d’attentat...

Maroc : une école mise en vente avec ses élèves ?

Au Maroc, un agent immobilier se retrouve malgré lui au cœur d’une polémique après avoir publié une annonce de vente d’une école privée en incluant les élèves.

Samira Saïd : la retraite ?

La chanteuse marocaine Samira Saïd, dans une récente déclaration, a fait des confidences sur sa vie privée et professionnelle, révélant ne pas avoir peur de vieillir et avoir pensé à prendre sa retraite.

Alerte sur les erreurs d’enregistrement des nouveaux-nés au Maroc

L’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH) a alerté le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, au sujet du non-enregistrement des nouveau-nés à leur lieu de naissance, l’invitant à trouver une solution définitive à ce problème.

Booder se confie sur ses problèmes de santé

Invité sur l’émission Une heure avec… diffusée sur RFM, l’humoriste franco-marocain Booder a fait d’étonnantes révélations sur son enfance. Il a été très malade lorsqu’il était jeune.

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Maroc : un « passeport » pour les nouveaux mariés

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) appelle à la mise en place d’un « passeport » ou « guide » pour le mariage, dans lequel seront mentionnées les données personnelles des futurs mariés, ainsi que toutes les informations sur leurs...

« Le mariage avant l’école »

Les propos d’Abdelilah Benkirane, secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), et par ailleurs ancien chef de gouvernement sur le mariage et l’éducation des jeunes filles font polémique.

Quand la rentrée scolaire pousse les Marocains à l’endettement

L’approche de la rentrée scolaire et la fin des vacances d’été riment souvent avec le recours aux prêts bancaires devant permettre aux parents marocains de subvenir aux besoins de leurs enfants. Et, les banques se livrent une concurrence très forte.