Leïla Slimani quitte les réseaux sociaux pour protester contre la haine qui y règne
L’écrivaine marocaine Leïla Slimani a désactivé tous ses comptes sur les réseaux sociaux. Elle se dit outrée et peinée par la haine qui y règne.
Les comptes sociaux de hauts responsables marocains piratés
Depuis quelques mois, le piratage des comptes sociaux des hommes politiques marocains prend de l’ampleur. Les parlementaires et les politiques craignent le sabotage des campagnes électorales à l’approche des prochaines élections.
À travers des messages publiés, les parlementaires ont confirmé l’augmentation du piratage de leurs comptes ces dernières semaines, informe le quotidien Assabah. C’est un phénomène mondial et combattu par tous les pays, fait savoir le journal qui cite des pays comme la France, la Russie, l’Allemagne et les États-Unis qui avaient donné l’alerte sur la recrudescence de cette pratique, ces trois dernières années.
Ces cyberattaques sont souvent l’œuvre de la mafia et des réseaux spécialisés, au service de régimes cherchant à modifier le rapport de force en leur faveur à chaque échéance électorale, ou d’un événement mondial. À en croire certaines sources, même si les hackers se livrent, quelquefois à ce jeu, pour blesser les sentiments des Marocains, les services de sécurité redoutent que ces attaques soient organisées par certaines parties qui ne portent pas le Maroc dans leur coeur.
Les parlementaires et les politiques marocains, surpris par cette première et son envergure, sont plutôt plus craintifs, eux dont les comptes sociaux regorgent de discussions privées et de documents confidentiels liés aux élections, ainsi que d’autres sujets d’actualité.
Même si certains pays n’accusent aucune nation ou organisation, d’autres voient derrière ces attaques de terrorisme électronique, des pays comme l’Iran, la Russie ou la Corée du Nord. Pour l’heure, la source de ces attaques politiques, visant essentiellement la classe politique, reste inconnue.
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