Il s’agit pour la direction générale des impôts de recenser les comptes bancaires ouverts par les Marocains à l’étranger, et d’obtenir des explications de la part des détenteurs de ces comptes, explique le quotidien Assabah, qui rappelle que l’ouverture par des Marocains, personnes physiques, résidant au Maroc de comptes bancaires à l’étranger est interdite par la loi.
A lire : Suisse : un MRE soupçonné de blanchiment d’argent
L’objectif est de recouvrer les impôts dus sur les dépôts des Marocains, y compris dans les comptes secrets, à l’étranger. De son côté, l’Office des changes vise tout simplement à contraindre les détenteurs de ces comptes de les « rapatrier » au Maroc, précise la même source.
Plus précisément, l’opération est actuellement menée auprès des institutions bancaires dans 84 pays. En parallèle, les deux institutions sont en pourparlers avec 14 autres pays pour conclure des conventions relatives aux échanges d’informations bancaires et fiscales. Le but étant évidemment de cerner les avoirs et liquidités, les fonds investis et les biens immobiliers des Marocains dans ces pays.