Selon les services des impôts, ces sociétés effectuaient des envois de fonds suspects à leurs maisons mères en Europe, rapporte Assabah, précisant que des sommes importantes ont été transférées, à intervalles de temps réguliers, et justifiées comme étant des prestations de service fournies par ces dernières.
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La multiplication et le montant des factures libellées avec des prestations similaires ont éveillé les soupçons des inspecteurs des impôts qui ont multiplié les contrôles. Des sources indiquent que le montant des factures faisant l’objet d’examen s’élève parfois à plusieurs millions de dirhams. Une somme qui aurait été transférée indûment dans les comptes des sociétés mères par les centres d’appels mis en cause.
Après vérification, il s’est avéré que les factures présentées au Maroc sont gonflées, renforçant ainsi l’hypothèse de la fuite des capitaux et par ricochet l’évasion fiscale. De ce fait, la Direction des impôts a décidé d’élargir les contrôles fiscaux à plusieurs entreprises d’autres secteurs, pour détecter les cas de détournements de fonds.