La position de l’Algérie sur la reconnaissance israélienne de la marocanité du Sahara reste inchangée. Cette reconnaissance est « nulle et non avenue » et ses répercussions n’intéressent pas l’Algérie qui considère ce pas comme un « non-évènement », a déclaré le président algérien lors de l’entrevue périodique diffusée, samedi soir, sur les chaînes de télévision et de radio du pays.
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Citant une lettre du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, le cabinet royal à Rabat a annoncé en juillet que Israël a décidé de « reconnaître la souveraineté du Maroc » sur le Sahara occidental. Une décision que les États-Unis avait prise sous l’administration Trump en décembre 2020. Le roi Mohammed VI a adressé le 23 juillet une invitation à Benyamin Netanyahou pour effectuer une visite de travail au Maroc. Une invitation que le Premier ministre israélien a acceptée.
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Réagissant à la décision israélienne, le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé un « acte qui émane d’une autorité d’occupation au registre noir en matière de violation de la législation et de la légalité internationales ». Selon Alger, Israël et le Maroc semblent harmoniser leurs politiques, leur complicité dans les violations de la légalité internationale mettant en péril les droits légitimes des Palestiniens à établir un État indépendant, avec Jérusalem comme capitale, et ceux du peuple sahraoui à l’autodétermination.