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Abdelkader Amara n’est plus membre du parti de la justice et du développement (PJD). Lundi, l’ancien ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a annoncé sa démission du parti islamiste après une réflexion sur ce que...
Le gouvernement Benkirane aurait du mal à digérer le chocolat du ministre Abdelâdim El Guerrouj. L’exécutif prônant l’austérité pour sortir de la crise dans laquelle est plongé le pays semble avoir du mal à se justifier.
La facture de 33.735 DH de chocolat et de gâteaux achetés chez la pâtisserie "Le Nôtre", à Rabat, en octobre dernier, et livrés par un haut cadre du ministère de la Fonction publique à la clinique, où accouchait l’épouse du ministre n’existe pas.
Mohamed Moubdii, successeur d’El Guerrouj n’aurait retrouvé ni la facture, ni des traces du fameux chocolat. Pourtant des sources concordantes affirment que la dernière facture signée par Abdelâdim El Guerrouj avant la passation des pouvoirs avec Mohamed Moubdi, était bien celle du cadeau empoisonné.
Vexé, Mohand Laenser, secrétaire général du parti du Mouvement Populaire auquel appartient le ministre, s’en remet au Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, pour décider du sort d’El Guerrouj.
Lors d’une réunion du bureau politique du Mouvement Populaire, El Guerrouj, n’a pipé mot. Sa présumée bavure risque de lui coûter sa place, si l’enquête en cours détermine qu’il a bien payé le chocolat avec l’argent public.
Le cas d’El Guerrouj n’est malheureusement pas isolé, nous confie un député de l’opposition. "Ce n’est que l’arbre qui cache la forêt. Les mesures d’austérité affectent gravement les pauvres, pourtant certains responsables dépensent encore sans compter les deniers publics".
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