Drame dans la commune d’Ait Amira. Un jeune homme a donné un coup de couteau mortel à son père après que ce dernier a refusé de lui donner de l’argent pour acheter un paquet de cigarettes.
Le ministère de l’Intérieur a réagi suite à l’agression présumée de l’équipe de reportage de Al Amazighiya, relayé par des supports médiatiques, accusant le caïd de la 3ᵉ annexe administrative du Pachalik de Tiflet (Province de Khémisset).
Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur a rappelé qu’il s’agit plutôt d’une intervention du représentant de l’autorité locale pour imposer les dispositions de l’état d’urgence sanitaire dans l’un des grands marchés de Tiflet. Il précise également que le caïd a été obligé d’intervenir, après avoir constaté le rassemblement de plusieurs personnes autour d’une caméra ; ce qui constitue une violation de l’état d’urgence.
Une fois informé de l’incident filmé, le département de l’Intérieur soutient qu’il a dépêché une commission centrale au siège de la province de Khémisset pour mener une enquête minutieuse et approfondie à ce sujet.
Contrairement aux premières accusations, le ministère affirme que la journaliste et le cameraman ont refusé de présenter au représentant de l’autorité locale les documents justifiant leur qualité professionnelle. Ils ont, au mépris des textes en vigueur, insisté pour poursuivre le tournage, en laissant la caméra en mode actif, comme l’atteste la vidéo livrée par les personnes concernées sur les réseaux sociaux.
Pour le ministère, cette vidéo remet en cause les allégations de la journaliste, qui prétend avoir été giflée par le caïd, chef de la 3e annexe administrative de Tiflet, puisqu’aucune séquence filmée ne montre un quelconque acte de violence.
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