Almeria se plaint auprès de l’Europe de la tomate marocaine
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L’Union des petits agriculteurs et éleveurs d’Andalousie (UPA) demande au ministère espagnol de l’Agriculture de « faire pression » sur l’Union européenne pour qu’elle révise les accords commerciaux avec les pays tiers dont le Maroc afin de réduire les importations de fruits en provenance de ces pays.
Face aux « pertes importantes » que subissent les agriculteurs andalous en raison des « importations massives de produits en provenance de pays tiers, notamment du Maroc, de la Tunisie et de la Turquie », l’UPA exige des solutions urgentes et « plus énergiques ». Dans un communiqué signé par son secrétaire général adjoint à l’agriculture, Francisco Moscoso a exprimé son inquiétude au regard de la forte importation de tomate, de pastèque et de fruits d’été en provenance de ces pays sur le marché européen.
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Cette situation « affecte négativement les prix et la superficie cultivée de l’Andalousie et conduit à une concurrence déloyale », assure-t-il. C’est pourquoi le vice-secrétaire de l’organisation demande au ministère de l’Agriculture de « faire pression » sur l’Union européenne pour qu’elle révise les accords commerciaux avec ces pays tiers. « Si rien n’est fait, les petites et moyennes exploitations familiales d’Andalousie vont disparaître », prévient-il.
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Selon l’UPA, l’importation de fruits et légumes en provenance du Maroc ou de la Turquie, a augmenté de plus de 5 % au premier semestre de cette année. Au cours des cinq dernières années, « les importations en provenance du Maroc sont passées de 26 à 39 % et ont augmenté de 132 % en ce qui concerne la pastèque », indiquent les données du département des douanes.
Au regard de ces constats, Moscoso demande au ministère de l’Agriculture de convaincre Bruxelles pour qu’elle applique le principe de préférence communautaire et révise les quotas afin de réduire les importations en provenance de pays tiers dont le Maroc.
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