Le Maroc prévoit la construction d’une cinquantaine de barrages
Les autorités marocaines réfléchissent à une alternative pour contourner le manque d’eau souvent généré par la sécheresse.
L’agriculture marocaine fait face à la troisième année consécutive de sécheresse, avec une pluviométrie faible et des températures élevées. C’est une mauvaise nouvelle pour la récolte céréalière qui aura du mal à tenir toutes ses promesses.
Les agriculteurs sont inquiets devant la situation et craignent le pire si les conditions climatiques sont toujours aussi désastreuses. Même les pluies prochaines qui s’annoncent, ne suffiront pas pour sauver l’année agricole.
En dehors des cultures céréalières, il y a également les légumineuses qui connaissent de nombreuses difficultés à cause de la pluviométrie. Le Maroc est passé du statut de deuxième exportateur de légumineuses sur le marché mondial à celui d’un simple importateur de légumineuses à cause des dernières années de sécheresse. Depuis 2017, le Maroc importe chaque année environ 290 000 quintaux de légumineuses, principalement les lentilles. Ainsi, son chiffre d’affaires a baissé de plus de 70 %.
Même si des précipitations sont prévues cette semaine sur plusieurs régions du pays, la question est de savoir si elles seront suffisantes pour sauver certaines cultures agricoles. Cette année encore, les petits agriculteurs devront dépendre de la Caisse de compensation, et le Maroc, de l’importation de blé et d’autres produits agricoles pour combler son déficit.
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