Fruits et légumes : le Maroc reste le 1er fournisseur de l’Espagne
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Depuis quelques années, l’agriculture biologique fait l’objet d’une demande de plus en plus croissante de la part des consommateurs marocains et étrangers. De quoi présager un futur radieux pour cette filière.
Avec l’évolution de la demande, des dispositions sont prises pour y faire face. Ainsi, la Stratégie agricole Génération Green (SGG) envisage d’atteindre 100 000 ha de superficie cultivée d’ici 2030, alors qu’elle occupe 12 000 ha actuellement, a indiqué le département ministériel de l’agriculture, à travers une note d’information sur la filière de l’agriculture biologique. En plus des plantes spontanées, dont l’arganier, les plantes médicinales et aromatiques, la figue de barbarie et le caroubier, ainsi que les câpres, l’olivier, l’amandier, les agrumes et les cultures maraîchères et les plantes aromatiques et médicinales sont les principales filières cultivées.
En ce qui concerne la production, la filière a produit un volume de 120 000 tonnes en 2019 contre 40 000 tonnes en 2010 et 80 % de la superficie cultivée biologiquement est concentrée dans les régions Fès-Meknès, Marrakech-Safi, Souss-Massa, Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra. En termes d’exportations, la filière a enregistré un volume de 170 000 tonnes en 2019, contre 10 000 tonnes en 2010. Par ailleurs, même si les objectifs du contrat-programme 2020 n’ont pas été atteints, les résultats montrent que la filière est très porteuse.
L’agriculture biologique a commencé au Maroc vers les années 90 et s’est consolidée dans le cadre du Plan Maroc Vert, via une organisation de ses acteurs et une structuration de ses composantes. Aujourd’hui, cette filière est régie depuis septembre 2018 par la loi n°39-12, faisant du Maroc le deuxième pays d’Afrique disposant de sa propre législation en termes de production biologique. De plus, pour le développement de cette filière, l’État a élaboré des incitations pour la certification des produits et la conversion en mode biologique. Ce qui reste à faire aujourd’hui est d’investir dans l’amélioration de la logistique pour la diversification des marchés et la valorisation des produits bio à travers le développement de l’agro-alimentaire, où il y a également des marchés à développer.
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