En plus de ces 14 chasseurs furtifs Su-57, les forces aériennes algériennes ont signé deux autres contrats pour 14 bombardiers Su-34 et 14 appareils de domination aérienne Su-35, rapporte Menadefense. De même, un contrat pour l’acquisition de deux autres escadrons de 14 appareils pour chaque type d’avion, a aussi été signé pour le retrait naturel d’appareils de la flotte de l’armée de l’air à l’avenir, indique la même source.
2025 marquera la fin du contrat. A partir de cette année, l’armée algérienne pourra déployer deux escadres de Su-30MKA, un de Su-57, un de Su-35 et un de Mig-29M2 pour la chasse, deux escadrons de Su-24 modernisés et un de Su-34 pour la flotte de bombardiers. La transformation des pilotes se fera donc avec les Yak-130, est-il précisé.
Ce n’est qu’à l’issue de la visite d’une délégation algérienne au salon aéronautique MAKS à Moscou, au cours de l’été 2019, que la décision a été finalement prise. La délégation, conduite par le Commandant des forces aériennes, le Général Major Boumaiza, a saisi l’opportunité pour examiner le Su-57 sous toutes ses coutures. L’ancien pilote de Mig-29 algérien a d’ailleurs été l’un des rares étrangers à essayer l’avion furtif russe sur simulateur. Selon certaines indiscrétions, c’est lui qui a donné carte blanche pour ces acquisitions de l’armée de l’air après cinq années d’inertie.
En outre, la prise de cette décision de l’Algérie s’explique par la montée en puissance de l’armée de l’air marocaine avec l’acquisition de 25 F-16 Viper et l’apparition de F-35 dans la flotte italienne. Le pays devient ainsi le premier de la rive sud de la Méditerranée à disposer d’avions furtifs et d’appareils de 5e génération, après avoir été le premier à acquérir des avions de 4e génération.