Quand un bébé n’a pas la quantité de matières grasses dont il a besoin, il peut réclamer plus le sein. Les signes pour reconnaître qu’un bébé n’est pas rassasié, se remarquent par la diminution du nombre de couches mouillées (moins de 6 par 24 heures) ; des selles verdâtres au lieu de jaune or ; une perte de poids ou une non-prise de poids ; une irritabilité du bébé ou des pleurs persistants et stridents.
Les risques pour la mère qui allaite et jeûne également sont, la déshydratation, la constipation, des coliques néphrétiques causées par le manque d’eau. La déshydratation se manifeste par une grande soif, des urines plus sombres, des évanouissements, des vertiges, une grande fatigue, des maux de tête et d’autres douleurs. Il est conseillé de rompre automatiquement le jeûne en présence de l’un quelconque de ces signes, et surtout de boire de l’eau. Après une demi-heure de repos, si les malaises continuent, il est préférable de se référer à un médecin.
Pour la femme allaitante qui veut jeûner, une bonne préparation s’impose pour éviter des désagréments. Il est recommandé de boire plus de 2 litres d’eau, lait, jus de fruits par jour ; consommer des aliments galactogènes, qui vont stimuler la lactation comme fenouil, le cumin, le fenugrec, les dattes, les amandes ; une alimentation saine et variée conviendrait à la santé de la mère et du bébé. On recommande de rester au frais et se reposer pendant la journée, de ne pas couvrir le bébé s’il fait chaud, et de rompre le jeûne en cas de déshydratation.
Par ailleurs, compte tenu des bienfaits de l’allaitement exclusif jusqu’à six mois pour les bébés, il est préférable de ne pas introduire le biberon à cause du jeûne.