« Lors de la diffusion en direct de l’émission ʺRamdan m’3anaʺ, quelques instants avant la rupture du jeûne du dimanche 07 avril, une erreur de frappe s’est glissée dans la bande de texte d’illustration du sujet abordé, et qui a été corrigée 1 minute et 7 secondes après sa diffusion », a indiqué la direction de la chaîne dans un communiqué publié mercredi.
Suite à l’incident, la direction de la chaine a ouvert une enquête pour situer les responsabilités. Au terme des investigations, une procédure disciplinaire a été engagée contre le journaliste qui a commis l’erreur en question, renseigne la note. La direction de Medi 1 TV a saisi l’occasion pour dénoncer « les informations à ce sujet dénuées de tout fondement », diffusées par certains des médias électroniques et réseaux sociaux, « portant atteinte à l’intégrité de la chaine et à la dignité de ses responsables ».
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Medi 1 TV s’interroge sur les « motivations réelles » de ces médias qui « ont eu recours à la désinformation », rappelant que « la mission et les orientations stratégiques de la chaîne sont fixées par son conseil d’administration », que la chaine est « engagée dans un processus de réforme de la production de l’information » et que « la gestion et les pratiques de bonne gouvernance en vigueur au sein de Medi 1 TV ne peuvent être l’objet de chantage de la part de quiconque et pour quelque considération que ce soit ».
« L’instrumentalisation du management de la rédaction de la chaine à des fins personnelles pour tenter d’entraver la réforme en cours, constitue un précédent inacceptable et un grave préjudice au bon fonctionnement de la chaine », critique la direction de la chaine qui « se réserve le droit de poursuite judiciaire pour diffamation, injures et atteinte intentionnelle et illicite à la réputation et à la vie privée de ses collaborateurs et responsables ».