21 avril 2020 - 17h30 - Marocains du monde - Par: K.B
Source de devises importante pour le pays, et véritable filet de sécurité pour bon nombre de familles, les transferts des MRE accusent une forte baisse en cette période critique de pandémie du coronavirus.
Si les travailleurs du secteur formel peuvent s’appuyer sur les mécanismes de protection sociale, la majorité des migrants opérant dans l’informel n’auront en revanche que leurs larmes pour se consoler.
Les mesures mises en place par l’ensemble des pays, ont mis à mal les petits métiers, unique source de revenus de milliers d’immigrés en Europe. Réduits à un mode de vie rudimentaire, étant incapables d’assurer leurs subsistances au quotidien, ces travailleurs de l’informel n’arrivent plus à envoyer de l’argent à leurs proches restés au pays.
Une situation alarmante, aussi bien pour la diaspora marocaine que leurs familles et proches, qui devront subir de plein fouet les pertes d’emplois et les répercussions qui en découlent. L’Organisation internationale du travail avait d’ailleurs avancé le chiffre de 5,3 millions de chômeurs dans le meilleur des cas.
Principaux pourvoyeurs de devises pour le royaume, avec les IDE et le tourisme, les transferts des MRE devraient accuser une baisse de 30 % cette année, selon des estimations de la Caisse de dépôt et de gestion. En chiffres, la perte est estimée à 54,5 milliards de dirhams.
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