Sellou : l’Algérie accusée de s’approprier un classique marocain
Sur la toile, les Marocains et les Algériens se disputent la paternité d’un plat culinaire, le Sellou, une bombe énergétique de par sa richesse en nutriments.
Des informations font état de l’exploitation et de la maltraitance des artisans marocains installés en toute légalité en Algérie ou se retrouvant en situation irrégulière dans le pays.
L’Algérie fait-elle feu de tout bois pour s’approprier les arts ancestraux du Maroc ? De hauts responsables affiliés au pouvoir algérien auraient mobilisé des intermédiaires pour recruter des artisans marocains, recherchés selon les besoins du marché local, croit savoir le quotidien Assabah, précisant que ces travailleurs spécialisés sont exploités « dans l’hôtellerie, où différents métiers de l’artisanat traditionnel du Maroc, dont les savoir-faire sur le gypse et la peinture, sont fortement convoités par les militaires algériens ».
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Les artisans marocains qui se retrouvent en situation irrégulière en Algérie ont du mal à rentrer au Maroc. Ils tombent sur des « mafieux », qui les exploitent « comme bon leur semble leur promettent de les aider à rejoindre une hypothétique rive européenne ». Selon un artisan marocain qui a pu retourner au Maroc, ses pairs sont exploités dans des chantiers où ils sont contraints de travailler dans des conditions inhumaines. Des propos confirmés par Brahim Al Ghouti, un chercheur, spécialiste et expert du patrimoine marocain.
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La situation des artisans marocains installés en Algérie en toute légalité est loin d’être reluisante. Sollicités par des hommes d’affaires algériens, des personnalités et des responsables sécuritaires, ils sont exploités dans leurs luxueuses résidences à Alger, dont ils s’occupent de la décoration. Ces artisans marocains se retrouvent à être « dénigrés et surexploités ; et, dans plusieurs cas, leurs papiers et leur passeport leur sont confisqués, jusqu’à l’achèvement du chantier », où ils sont mobilisés et subissent des « menaces d’être écroués », selon d’autres témoignages recueillis par le quotidien.
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