L’attaque perpétrée le 23 décembre dernier dans le 10ᵉ arrondissement de Paris et qui a fait trois morts et plusieurs blessés continue de susciter des réactions. Après le Conseil démocratique kurde en France (CDKF) qui a organisé une marche blanche, c’est au tour des mosquées du Rhône d’appeler l’État à se pencher sérieusement sur le problème de « l’extrémisme violent ».
Même si le parquet antiterroriste ne s’est pas saisi de l’affaire, le mobile raciste de l’attaque a néanmoins été confirmé. C’est la raison pour laquelle le Conseil des mosquées du Rhône (CMR) a appelé l’État à « être intransigeant avec l’extrémisme violent, ses causes et son idéologie sous-jacente ».
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« Dans un contexte de libération de parole, il faut s’attendre à tout. Nous avons un ennemi commun : c’est le terrorisme et l’extrémisme violent, d’où qu’ils viennent et quels qu’en soient les auteurs », précisent dans un communiqué Kamel Kabtane, le recteur de la Grande mosquée de Lyon, président du CMR, et Azzedine Gaci, recteur de la mosquée Othmane à Villeurbanne.
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Tout en présentant ses condoléances à la communauté kurde, le Conseil des mosquées du Rhône souhaite que la réponse de l’État soit faite « sans distinction et sans hiérarchisation » face à toute attaque.