Maroc : début des travaux d’une nouvelle autoroute

16 janvier 2024 - 21h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Lancé en 2017, le projet d’autoroute continentale devant relier Casablanca à Rabat sur 60 km et palier la congestion prévisible de la principale, avance.

Études complètement achevées, assiette foncière – par où passera la nouvelle voie entièrement tracée – futures expropriations identifiées… Le travail à abattre avant l’entrée du projet d’autoroute continentale entre Rabat et Casablanca dans sa phase d’exécution est fin – ou presque – achevé, fait savoir l’hebdomadaire Challenge. Tous les départements ministériels concernés apportent leur pierre à l’édifice. Le ministère de l’Intérieur s’active pour le démarrage des enquêtes publiques d’impact dans une dizaine de communes rurales et urbaines (Cherrat, Aïn Tizgha, Fedalate, Bouznika, Chellalat, Beni Yakhlef, Sidi Moussa Ben Ali et Sidi Moussa El Mejdoub) situées entre Rabat et Casablanca à partir du 22 janvier 2024. Les enquêtes dureront 20 jours. Le coût total estimatif du projet s’élève à 5 milliards de dirhams.

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La nouvelle autoroute de 60 km devra être réalisée en 2026, bien avant la co-organisation par le Maroc, l’Espagne et le Portugal de la coupe du monde 2030. Elle permettra non seulement d’épauler la principale saturée par le trafic, mais elle devra également desservir le nouveau grand stade de Casablanca qui sera construit à Benslimane près de l’aéroport militaire. La « pression énorme que constitue le trafic du nord du pays pour Marrakech qui passe toujours par Casablanca en attendant la mise en service de la nouvelle autoroute Tit Mellil-Berrechid » pourrait être également conjuguée au passé.

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D’un linéaire de 30 km, l’autoroute Tit Mellil-Berrechid va relier l’autoroute de contournement de Casablanca (A1) à l’autoroute Casablanca-Marrakech (A3) et l’autoroute Berrechid-Beni Mellal (A4) au niveau du nœud autoroutier de Berrechid. Ce projet dont l’investissement global est estimé à 2,5 milliards de dirhams vise à faciliter le trafic transitant par le Grand Casablanca et à réduire pour les usagers la durée du trafic du nord et de l’est vers le sud du royaume. Il est principalement financé par le Fonds Arabe pour le Développement Économique et Social (FADES).

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