Badr Hari retourne en prison

7 février 2017 - 15h15 - Monde - Ecrit par : L.A

Badr Hari doit retourner en prison. Le kick-boxeur marocain doit purger le reste de la peine à laquelle il avait été condamné en 2015. C’est ce qu’a décidé la Cour suprême à La Haye aujourd’hui.

L’avocate du champion marocain Bénédict Ficq a fait savoir que son client voulait retourner au plus vite en prison pour purger sa peine. « Badr Hari veut purger sa peine le plus tôt possible. Je vais demander à la justice de lui réserver une place le plus rapidement possible. »

Badr Hari se trouve actuellement au Maroc selon son manager Jacques de Wit. Le champion avait été condamné pour plusieurs faits de violence dont l’agression de l’homme d’affaires néerlandais Koen Everink.

En appel Hari avait écopé d’une peine plus sévère qu’en première instance de 24 mois de prison, dont 10 mois avec sursis. Son avocate avait saisi la cour de cassation en espérant prouver que le procès n’avait pas été équitable et que le champion devait par conséquent être rejugé.

Ayant déjà passé 8 mois en détention provisoire, Badr Hari devra rester 6 mois en prison.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Pays-Bas - Droits et Justice - Prison

Aller plus loin

Badr Hari va quitter la prison et partira immédiatement au Maroc

Incarcéré aux Pays-Bas depuis plusieurs mois, Badr Hari devrait être libéré à la fin de la semaine prochaine. Le kickboxeur veut retourner au Maroc immédiatement après sa...

Badr Hari entrera en prison en avril

Badr Hari entrera en prison aux Pays-Bas au cours du mois d’avril. C’est ce qu’a fait savoir son avocat Jacques de Wit.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Un agriculteur espagnol attaque la famille royale marocaine

Le Tribunal de l’Union européenne a entendu mardi les arguments de l’entreprise Eurosemillas, spécialisée dans la production de semences sélectionnées, qui demande l’annulation de la protection communautaire des obtentions végétales pour la variété...

L’affaire "Escobar du désert" : les dessous du détournement d’une villa

L’affaire « Escobar du désert » continue de livrer ses secrets. L’enquête en cours a révélé que Saïd Naciri, président du club sportif Wydad, et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, en détention pour leurs liens présumés avec le...

Maroc : 30 députés éclaboussés par des affaires de corruption

Au total, 30 députés marocains sont poursuivis par la justice en leur qualité de président de commune pour leur implication présumée dans des affaires de corruption, de dilapidation de deniers publics, de chantage, et de falsification de documents...

Naïma Samih : son fils en colère

Chems-Eddine Belkaid fils de la chanteuse marocaine défunte Naïma Samih, menace d’engager des poursuites judiciaires contre les organisateurs de concerts – hommage à sa mère sans son accord préalable.

Litige en copropriété au Maroc : la justice donne raison au résident

La justice marocaine a débouté un syndic de propriétaires qui demandait d’enjoindre un résident à s’acquitter de la somme de 5 700 dirhams correspondant aux cotisations mensuelles.

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.