
Les banques marocaines face au risque de liquidité
La crise sanitaire liée au coronavirus produit un impact négatif sur les banques marocaines. Elles font désormais face à un risque sérieux de liquidité.
Suite à l’adoption par le conseil de gouvernement d’un décret, Bank Al-Maghrib (BAM) est autorisée à accorder des liquidités d’urgence aux banques ayant des problèmes de liquidités et de solvabilité. Une mesure saluée par des analystes financiers marocains.
Bonne nouvelle pour les banques ayant des problèmes de liquidités et de solvabilité. Le conseil de gouvernement a, à travers l’adoption d’un décret le 6 avril, donné feu vert à Bank Al-Maghrib (BAM), pour leur « accorder, à sa discrétion », des liquidités d’urgence, fait savoir Agence Ecofin. En amont, l’État doit accorder à titre exceptionnel une garantie pour couvrir la banque centrale. La durée maximale de cette garantie est de trois mois. Des analystes financiers marocains ont salué l’adoption de ce décret. Selon eux, il s’agit d’une démarche anticipative et proactive de l’État et de la Banque centrale, après les déboires de grandes banques au niveau international (Silicon valley bank aux États unis et Crédit suisse au sein de l’État helvète).
À lire :Les banques marocaines face au risque de liquidité
Quid des conditions à remplir pour être éligible à l’obtention d’une liquidité d’urgence auprès de la Banque centrale, et couverte par l’État ? La banque doit avoir des problèmes de liquidités c’est-à-dire elle ne dispose pas de cash immédiatement et n’est pas capable de faire face à des dépenses immédiates. Elle doit avoir également des problèmes de solvabilité c’est-à-dire elle se trouve dans l’incapacité de faire face à des engagements sur le long terme. Autre condition : épuiser toutes les voies possibles de refinancement.
Aller plus loin
La crise sanitaire liée au coronavirus produit un impact négatif sur les banques marocaines. Elles font désormais face à un risque sérieux de liquidité.
Les services de contrôle interne d’un grand groupe bancaire basé à Casablanca ont découvert des irrégularités dans l’octroi de crédits immobiliers à certains clients. Des...
Le dirham marocain s’est apprécié de 2,3% face au dollar américain et s’est déprécié de 0,6% vis-à-vis de l’euro, lors de la semaine du 10 au 16 avril 2025, selon Bank...
La crise sanitaire liée au coronavirus a produit un impact négatif sur le secteur bancaire marocain. En témoignent les baisses de performances au niveau de plusieurs segments.
Ces articles devraient vous intéresser :