Belgique : inquiétante progression des attaques islamophobes

5 octobre 2019 - 07h00 - Belgique - Ecrit par : S.A

Le Collectif contre l’Islamophobie en Belgique (CCIB) a mis en lumière la progression des attaques islamophobes, notée en 2018. En tout, 80 dossiers pour islamophobie ont été ouverts, ce qui représente 10 % de plus par rapport à 2017.

L’islamophobie reste vivace en Belgique malgré une légère diminution par rapport à l’année 2016 marquée par des effets post-attentats. Selon le Collectif contre l’Islamophobie en Belgique (CCIB), au moins un acte islamophobe est commis tous les deux jours en 2017 et en 2018.

Bruxelles occupe la première position avec 38% des faits dénoncés. Suivent la Wallonie et la Flandre avec des taux respectifs de 31% et de 10%. Quant aux signalements relatifs aux insultes ou aux menaces proférées sur Internet, ils tournent autour de 19%.

Bon nombre de femmes (77%) sont victimes d’agressions islamophobes, ce qui constitue une spécificité de l’islamophobie, fait observer le CCIB.

Selon le Collectif, ces chiffres sont bien loin de la réalité. A l’en croire, chaque dossier est une histoire spécifique qui met en évidence le parcours d’une personne qui se retrouve blessée, stigmatisée, harcelée, discriminée, insultée ou violentée.

"De plus, au-delà des conflits interpersonnels, l’islamophobie est devenue aussi un moyen pour des groupes xénophobes ou même pour des formations politiques d’engranger des points en polarisant leur discours, en stigmatisant une partie de la communauté belge et en montant les gens les uns contre les autres, alors que les citoyens musulmans aspirent à vivre en paix et en sécurité dans leur quartier, dans leur ville, dans leur pays", se désole le Collectif.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Belgique - Religion - Islamophobie

Ces articles devraient vous intéresser :

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Le Maroc débutera le ramadan le mardi 12 mars

Le mois de Ramadan débutera bel et bien mardi 12 mars 2024 au Maroc. Le ministère des Habous et des Affaires islamiques l’a annoncé ce dimanche 10 mars, après l’observation du croissant lunaire.

Le Maroc envoie ses imams en France

La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger mobilise 272 prédicateurs dans 13 pays étrangers, dans le cadre du Ramadan 2025. Objectif, aider ces Marocains de la diaspora à préparer et vivre le mois sacré dans de bonnes conditions.

Vers une annulation de l’Aïd al-Adha au Maroc ?

L’inquiétude des Marocains enfle quant au maintien ou non de la célébration de l’Aïd al-adha cette année. Le gouvernement, de son côté, attend les résultats du recensement du cheptel national pour prendre une décision.

Quand débute le ramadan au Maroc ?

Le ministère des Habous et des Affaires islamiques va annoncer courant la semaine prochaine, la date de l’observation du croissant lunaire au Maroc, prévue le dimanche 29 Chaabane 1445 H après le coucher du soleil, correspondant au 10 mars 2024. Ainsi,...

Aïd al Adha au Maroc : l’appel à l’annulation monte sur les réseaux sociaux

Alors que certains Marocains appellent à l’annulation de la célébration de l’Aïd al-Adha sur les réseaux sociaux, d’autres tiennent au respect de cette tradition religieuse.

Maroc : Voici la date de l’Aïd al-Adha 2024

Alors que l’Aïd El Fitr marquant la fin du mois de ramadan, a été fêté il y a un peu moins d’un mois, les Marocains sont fixés sur la date de l’Aïd al-Adha.

Ramadan 2024 au Maroc : voici le montant de la Zakat

Le Conseil supérieur des Oulémas a fixé, il y a quelques jours, le montant minimum de la Zakat Al Fitr au titre de l’année 2024/1445.

Maroc : la date de l’Aïd al-Adha 2024 connue

L’Aïd El Adha 2024 est l’une des célébrations les plus importantes pour les musulmans. Quand aura-t-il lieu au Maroc ?

L’Aïd al-Adha annulé au Maroc : réponse ferme d’un érudit marocain

Face aux critiques des observateurs extérieurs opposés à l’annulation l’Aïd al-Adha au Maroc, Cheikh Mustapha Benhamza, membre du Conseil supérieur des oulémas du royaume, apporte des éclaircissements.