La frontière entre l’Algérie et le Maroc a été exceptionnellement ouverte cette semaine pour permettre de rapatrier le corps d’un jeune migrant marocain de 28 ans, décédé par noyade en Algérie.
Les ressortissants marocains et turcs établis en Belgique ont de plus en plus de difficultés à trouver un emploi, selon une étude réalisée conjointement par l’Université d’Anvers et l’Institut national de statistique, citée mercredi par les médias belges.
Ainsi, d’après l’enquête, 61% des Belges âgés de 15 à 64 ans ont un emploi. Ce taux descend à 56% pour les ressortissants européens, à 51% pour les Belges naturalisés et à 26% pour les Marocains et Turcs. Le nombre de demandeurs d’emploi s’élève à 7% parmi les autochtones, à 12% parmi les ressortissants membres d’un pays de l’Union européenne, à 16% parmi les Belges naturalisés, à 38% parmi les Turcs et les Marocains et à 29% parmi les autres ressortissants d’un pays non européen. L’étude montre aussi que les ressortissants non européens en chômage mettent plus de temps pour trouver un emploi puisque 60% d’entre-deux ont déjà passé plus d’un an à la recherche d’un emploi contre 48% seulement parmi les Belges. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces différences, notamment le niveau de qualification. L’enquête révèle qu’à peine 10% des Turcs et des Marocains ont un diplôme d’enseignement supérieur (contre 34% pour les autochtones) et qu’ils sont en revanche 39% à n’avoir bénéficié que de l’enseignement primaire (contre 10%). Selon l’étude, ce niveau de qualification confine 66% des travailleurs marocains et Turcs dans les travaux manuels, contre 33% parmi les autochtones. Les disparités sur le marché de l’emploi frappent également les non-européens ayant une meilleure qualification. L’étude révèle qu’à peine 5% des Belges de souche qui ont décroché un diplôme universitaire n’ont pas d’emploi, alors qu’il concerne 30% des non-européens diplômés.
Map - L’Economiste
Ces articles devraient vous intéresser :