L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.
Adil El Manti, gardien de la paix toujours au poste dans la commune d’Anderlecht, serait impliqué dans deux kidnappings survenus en 2016. Ces rapts ont des liens avec un trafic d’une importante quantité de cocaïne via Anvers, entre le Maroc et les Pays-Bas.
L’examen du dossier se poursuivra à la mi-février, au tribunal correctionnel d’Anvers, fait savoir La dernière heure. Les faits remontent à 2016. Abdelkader Bouker et Younes El B. avaient été séparément kidnappés en Belgique par deux hommes. Leur libération était conditionnée à une rançon fixée à 5 millions d’euros adressée aux familles.
Le rapt d’Abdelkader Bouker avait eu lieu le 7 juillet 2016 tandis que celui de Younes El B. était intervenu quatre mois plus tard. Si Younes El B. avait réussi à s’échapper par ses propres moyens après 38 jours, Bouker n’a été revu jusqu’à présent. Pourtant, ses proches avaient versé 1,6 million d’euros.
Selon les enquêteurs belges, ces rapts ont des liens avec un trafic de cocaïne via Anvers, entre le Maroc et les Pays-Bas, puisqu’ils ont découvert que 400 kilos de cocaïne avaient disparu après le rapt de Bouker. De même, les enquêteurs ont intercepté 15 suspects, dont le procès a débuté le 8 janvier, précise la même source.
Mohamed Kanoute, dit "B.A.", Mohamed Sako, dit "Capone", et Adil El Manti, 41 ans, gardien de la paix à Anderlecht, chargé de contrer la criminalité, sont les trois suspects ciblés par le ministère public. Il a requis 12 ans de prison ferme contre eux. Adil El Manti était l’intermédiaire entre les commanditaires et les chefs, au Maroc, de la mafia de la cocaïne, et les exécutants en Belgique, estime le parquet. Pourtant, il est toujours dans le service des gardiens de la paix, de la commune d’Anderlecht.
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