« Les réservations du premier trimestre représentent normalement 36 % des ventes annuelles, nous sommes cette année à 1 % », déplore Anne-Sophie Snyers, secrétaire générale de l’Union professionnelle des agences de voyages (UPAV). Pour la responsable syndicale, le gouvernement belge n’a avancé aucun argument pour justifier ce nouveau report.
Redoutant déjà la colère des voyageurs, la secrétaire générale de l’UPAV annonce que ceux-ci vont réclamer le remboursement de leurs billets d’avions annulés, arguant qu’ils sont dans l’incapacité de les rembourser : « Nous avons demandé un prêt à l’État pour honorer ces remboursements, auxquels nous sommes légalement tenus, mais n’avons toujours pas obtenu de réponse. », lâche-t-elle.
À ces problèmes liés à la mévente et au remboursement s’ajoutent l’émission des bons à valoir dont certains remboursements sont arrivés à échéance. Il y a un an, le gouvernement belge avait émis entre le 20 mars et le 19 juin, des bons à valoir pour indemniser les voyageurs dont les voyages avaient été annulés en raison de la pandémie du Covid-19. Ces bons à valoir donnent droit à un remboursement en espèces s’ils n’ont pas été utilisés avant la date d’expiration.
Depuis plus de 4 mois, la Belgique est confinée partiellement. Contrairement à ses écoles qui sont restées ouvertes, les cafés, restaurants et salles de spectacle sont restés fermés pour freiner l’épidémie des nouveaux variants du coronavirus. Grâce à la vaccination des populations à risque d’ici mai, les cafés et restaurants devraient pouvoir rouvrir d’ici mai.