Ahmed, un Marocain menacé d’expulsion et Florence, une Française avec qui il s’est marié en janvier 2020 ont enfin retrouvé le sourire après une grève de la faim entamée le 20 septembre pour obtenir un rendez-vous avec la Préfecture du Doubs.
Après 17 jours de grève de la faim, Florence et Ahmed ont finalement obtenu un rendez-vous mardi 5 octobre avec les services de la Préfecture qui ont donné une suite favorable et exceptionnelle au dossier d’Ahmed, résume à France info la compagne du Marocain. Une promesse d’embauche en CDI dans une entreprise de BTP a valu à son compagnon, un homme sans casier judiciaire, cette régularisation.
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Le couple observait cette grève de la faim pour obtenir gain de cause. Mais Ahmed avait fait un malaise jeudi dernier après avoir avalé un morceau de sucre et avait été hospitalisé au CHU de Besançon. Le couple a désormais mis fin à cette grève de la faim. « On est heureux de pouvoir s’alimenter de nouveau mais surtout d’envisager une vie normale et un avenir », dit cette mère de famille. Florence et Ahmed remercient le préfet ainsi que ses services pour la qualité de leur discernement et leur temps.
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Depuis le 13 janvier, Ahmed était sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), pour être entré en France sans visa. Malgré son mariage d’amour avec Florence, femme divorcée et mère de trois enfants, il lui avait été demandé de repartir au Maroc pour faire une demande de visa. Une démarche longue et incertaine. « Il faut parfois deux ans pour obtenir un visa et avec l’OQTF ce n’est pas garanti », se lamentait son épouse.