Après le Groupe d’action financière (GAFI) et l’ONDH, le royaume a de nouveau été blâmé sur la question de la lutte contre le blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Cette fois-ci, l’organisation basée en Suisse lui reproche plusieurs manquements dans la lutte contre ce fléau, malgré le renforcement de l’arsenal juridique, rapporte L’opinion.
Selon le rapport international, le Maroc a obtenu un score de 5,32, ce qui le classe au 51ᵉ rang mondial sur un total de 110 pays, et au quatrième rang au niveau régional.
Toutefois, souligne le journal, cette notation est perçue comme une avancée selon l’institution, qui a salué le renforcement progressif d’un arsenal législatif plus rigoureux en matière de lutte contre le crime financier.
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Pour rappel, il y a quelques mois, la loi 12.18 complétant le Code pénal en la matière a été adoptée à l’unanimité par les députés à la Chambre des Représentants. La nouvelle réforme avait introduit de nouvelles sanctions disciplinaires et administratives sur les personnes (physiques ou morales) impliquées dans l’entremise en faveur des blanchisseurs d’argent pour transférer ou placer leur fonds dans des activités légales. Ceci dit, ces dernières peuvent se voir recadrées par les instances de tutelle.