Les trafiquants spécialisés dans la culture de cannabis, se mobilisent activement pour l’importation des plants de « Kartika ». Pas du tout perturbés par les dénonciations des associations militant pour la protection de l’environnement sur les graves conséquences de cette culture sur la richesse hydrique, ces réseaux de trafiquants ont déjà commencé à déblayer les vastes terres qu’ils louent dans les régions de Chefchaouen, Ouezzane et El Hoceima, pour la culture du nouveau type de cannabis, rapporte Al Akhbar.
La production du « kartika », importé de certains pays européens et plus rentable que les plantes classiques, a besoin d’une importante quantité d’eau, d’où l’installation anarchique et la surexploitation des rivières et des sources d’eau par les trafiquants. Aussi, le quotidien Al Akhbar fait-il observer que cet engouement vers sa production risque d’entraîner la guerre de l’eau à chaque saison d’irrigation.
À ce propos, les autorités compétentes se préparent à prendre des mesures contre l’exploitation clandestine des eaux des rivières et des sources, la réglementation du forage des puits et la répression de toute destruction du réseau électrique, ont indiqué certaines sources, soulignant que le gouvernement doit trouver une véritable solution aux secteurs informels dans le nord du Maroc. En plus, il faut attirer les investissements pour combler les retards accusés dans la réalisation des projets de barrages et l’exploitation clandestine des ressources hydriques, ont-elles martelé.