C’est sur Facebook que des groupes de taximen casablancais ont lancé l’appel au boycott des crédits bancaires, rapporte Hespress. Pour eux, ces crédits sont non seulement "contraires à la religion", mais également à l’achat de véhicules neufs, indique la même source.
Ils estiment qu’un véhicule acheté est synonyme de perte d’un client. Et les plaintes sont légion : l’argent à verser aux propriétaires des agréments, la hausse du prix du carburant, le loyer, la scolarité des enfants, des trajets peu rentables…
"Cet appel est totalement absurde et n’a pas lieu d’être. Ce ne sont là que des paroles en l’air, que certains chauffeurs de taxi partagent afin de porter atteinte au secteur. Au contraire, nous (UNT), en tant que syndicat, encourageons les gens à acheter des véhicules neufs et prendre des crédits afin de subvenir à leurs besoins", a déclaré Abdelmajid Malhin, secrétaire général de l’Union Nationale des Taxis (UNT). À l’en croire, ces nouveaux venus tentent juste de semer la zizanie dans le secteur.