Maroc : le chauffeur de taxi était aussi un voleur
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Mustapha Kihl, secrétaire général de l’Union démocratique du travail et membre de l’Union syndicale africaine, dénonce les auteurs de la vaste campagne menée sur Facebook contre les chauffeurs de taxi à Casablanca.
Les chauffeurs de taxi ont été critiqués pour ne pas respecter le Code de la route. Des photos et des vidéos documentant le non-respect du Code de la route par les taxis ont été publiés sur des pages Facebook ces derniers jours. De quoi susciter l’indignation de nombreux internautes. Ces derniers ont fustigé ces « comportements » de personnes détenant une licence et censées respecter la loi.
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Ces publications n’ont pas manqué de faire réagir Mustapha Kihl, secrétaire général de l’Union démocratique du travail : « Cette campagne est inacceptable pour le secteur des taxis, et nous dénonçons ces comportements qui n’ont aucune justification ». Ce qui se diffuse sur les réseaux sociaux « constitue une attaque de la part de certains individus affiliés à des parties hostiles au secteur des taxis », dénonce le responsable syndical, notant que ces photos et vidéos, largement diffusées sur les réseaux sociaux, « ternissent l’image des taxis, et constituent en même temps une infraction punie par le Code pénal marocain ».
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L’organisation syndicale appelle alors la police « à intervenir rapidement pour mettre fin à ces campagnes virtuelles ». Et d’ajouter : « ces agissements sont inacceptables et illogiques vis-à-vis des taxis, et nous ne connaissons pas les véritables visées de ces campagnes virtuelles ». Selon les explications de Mustapha Kihl, le secteur des taxis assure un service public, mais il est confronté à des contraintes et des pressions à l’instar des autres secteurs. « Ce secteur travaille sur un fil du rasoir, ne dispose pas de stations dédiées et subit la concurrence des applications. Cela est totalement inacceptable », s’insurge-t-il, réaffirmant que « le secteur des taxis est un secteur organisé qui respecte les dispositions légales ».
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