Les autorités locales ont cherché à comprendre les raisons qui ont conduit la société Alsa à prendre une telle décision. La maire de Casablanca a tenu lundi une réunion d’urgence avec des représentants de Casa Transports et de la société Alsa pour avoir plus de précisions sur cette affaire qui suscite une vive polémique, indique un communiqué de la wilaya diffusé mercredi.
L’incident est dû à « une faille technique », ont assuré les représentants d’Alsa, expliquant que « cette plateforme est gérée par une entreprise tierce » et que des instructions ont été données pour une correction rapide de « cette erreur dès qu’elle a été portée à sa connaissance ». Pour éviter que de telles erreurs ne se reproduisent, la wilaya de Casablanca et l’autorité en charge des transports urbains, ont demandé la résiliation du contrat du prestataire d’Alsa, responsable de cette plateforme wifi.
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Tout en présentant leurs excuses pour cette « erreur involontaire », les représentants d’Alsa ont pris l’engagement de résilier le contrat avec l’entreprise concernée et de respecter l’intégrité territoriale du royaume ainsi que ses principes et valeurs. La réunion a aussi permis « d’examiner les moyens de suivre les activités de l’entreprise et de communiquer et informer les autorités sur tout ce qui pourrait affecter les intérêts nationaux et le service de transport urbain par bus ».
Pour rappel, le drapeau du Polisario a été inséré dans la liste des drapeaux disponibles sur la plateforme d’Alsa, sous la mention Western Sahara. Les passagers doivent appuyer sur le drapeau de leur choix pour accéder au réseau wifi gratuitement. Une option payante pour le haut débit est aussi disponible.