Le président d’Alsa, Jacobo Cosmen, a annoncé l’intention du groupe de recruter des chauffeurs professionnels au Maroc, « un pays dans lequel nous opérons déjà et avons des processus de sélection », et en Amérique latine en raison des « facilités linguistiques ». Le manque de chauffeurs est un problème mondial qu’Alsa essaie de transformer en défi, a-t-il expliqué.
« Lorsque nous avons commencé à opérer à Lisbonne, nous avons dû faire venir des chauffeurs du Cap-Vert », a fait savoir Cosmen, lors de sa participation à la conférence intitulée « Les politiques actives de l’emploi, un pilier de l’Année européenne des compétences », organisée à Barcelone dans le cadre des activités de la présidence espagnole de l’UE.
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« Nos clients ne viennent pas dans nos bureaux et c’est pourquoi nos chauffeurs sont les ambassadeurs de notre marque. Le fait qu’ils aient le sourire, soient formés à la sécurité et se soucient du développement durable fait notre différence », a déclaré Cosmen, soulignant l’insuffisance de main-d’œuvre qualifiée dans le secteur de la mobilité urbaine.
Alsa transporte 530 millions de personnes par an dans 6 000 véhicules et emploie 16 000 personnes. Mais des défis restent à relever. L’Europe compte plus d’un million de conducteurs d’autobus et d’autocars, mais « dans cinq ans, les besoins vont doubler, car sur ce million de conducteurs, 40 % ont plus de 55 ans et seulement 3 % ont moins de 25 ans », relève-t-il.