Casablanca : la France veut le métro aérien

21 mai 2013 - 16h00 - France - Ecrit par : Jalil Laaboudi

La France veut s’accaparer le projet du métro aérien de Casablanca. Les travaux devraient démarrer début 2014. Les adjudicataires des études topographiques et géotechniques seraient annoncés fin mai. Le métro aérien pourrait transporter jusqu’à 400.000 passagers par jour, contre seulement 250.000 pour le tramway.

Une source citée par le quotidien Al Massae affirme qu’il y a une volonté de faire participer la France à tous les projets en rapport avec le transport urbain dans la capitale économique du pays, en raison des fortes relations liant les deux pays.

Le métro aérien de Casablanca sera opérationnel en 2018. Cette future ligne reliera le quartier Maârif à Sidi Moumen, à travers les boulevards Zerktouni, la Résistance et Mohammed VI, avant de passer par le quartier El Fida Derb Soltane et celui de Sbata.

En arrivant à l’intersection de Zerktouni-Abdelmoumen et à Sidi Moumen, le métro aérien devrait croiser la première ligne du tramway de Casablanca opérationnelle depuis décembre dernier.

Les autorités de Casablanca ont opté pour le métro aérien parce qu’il est plus écologique que les moyens de transport motorisés, mais également en raison de son coût estimé 4 fois moins cher que celui d’un métro souterrain.

Casablanca prévoit d’investir près de 8 milliards de DH pour la construction d’un tracé de 15 km. Le métro devrait parcourir lui environ 18 km.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Casablanca - Transport en commun

Ces articles devraient vous intéresser :

Des voyageurs marocains victimes d’abus dans les gares routières

Les assistants de chauffeurs d’autocars exercent un diktat sur bon nombre de Marocains qui voyagent pour rejoindre leurs familles en vue de célébrer ensemble l’Aïd Al-Adha.

Maroc : des nouveaux bus dans tout le pays

Le ministère de l’Intérieur a annoncé le lancement d’un vaste plan de modernisation du secteur des transports urbains dans les collectivités du pays. Doté d’une enveloppe de 11 milliards de dirhams, ce programme promet de transformer en profondeur les...

Taxis : le Maroc veut tourner la page du chaos

Au Maroc, le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a décidé de mettre fin au chaos des chauffeurs de petits et grands taxis à travers la mise en place de mesures administratives et organisationnelles mais aussi la prise de mesures coercitives à...

Le Maroc en passe d’autoriser les VTC

Abdelouafi Laaftit, ministre de l’Intérieur, travaille à mettre fin aux tensions persistantes entre les chauffeurs de taxis, qui dénoncent « une concurrence déloyale », et les opérateurs de VTC, qui réclament une légalisation de leur activité.

Taxis au Maroc : Fini les arnaques ?

Au Maroc, de nombreuses licences ont été retirées aux chauffeurs de taxi qui ne sont pas en règle. Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, assure que son département s’évertue à soutenir et à accompagner diverses initiatives visant à moderniser les...

Maroc : Les VTC, un nouveau cauchemar pour les taxis ?

Les applications de VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) comme InDrive ou Yassir gagnent en popularité au Maroc, mais leur statut juridique reste flou. Des voix s’élèvent au sein de l’opposition parlementaire et de la société civile pour réclamer...

Au Maroc, la voiture d’occasion a la cote

Les Marocains se tournent plus que jamais vers l’occasion pour l’achat de leur véhicule. En témoigne le nombre de mutations enregistrées en 2024.

Taxis contre Indrive : quand la rue marocaine devient un ring

La Coordination nationale et le Bureau régional de l’Organisation nationale pour les droits humains et la défense des libertés au Maroc appellent les autorités responsables du secteur des transports à trouver des solutions efficaces pour résoudre le...

Maroc : du souci pour les exploitants de taxis

Au Maroc, les exploitants de taxis ont l’obligation de déclarer les conducteurs et leurs adjoints auprès des services compétents des préfectures avant le 31 mars 2025, au risque de perdre leur licence.

Au Maroc, les taxis clandestins dans le viseur du gouvernement

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, dit mener une lutte implacable contre les taxis clandestins, notamment les utilisateurs des applications intelligentes de transport qui n’ont pas obtenu de licence pour exercer.