Au Maroc, la gestion des déchets pendant la période de la célébration de l’Aïd al-adha reste l’un des défis que peinent à relever chaque année les autorités locales.
Les actes de vandalisme et incivilités se multiplient à Casablanca, après l’introduction du nouveau matériel de collecte des ordures. Cette mauvaise habitude coûtera cher aux contribuables.
Les différents constats faits sur le terrain montrent l’ampleur des dégâts matériels. Près de 400 bacs seraient déjà endommagés chez un seul délégataire dans des quartiers comme Moulay Rchid, Sidi Othmane. Une centaine de bacs ont été volés et leur usage détourné pour le stockage de denrées alimentaires (blé, olives…), fait savoir L’Économiste.
Ces actes de vandalisme ont été commis par des chiffonniers. Ceux-ci déversent les déchets par terre pour faire le tri. Ensuite, ils font le recyclage des pièces récupérées sur ces bacs (comme les roulettes).
"À ce rythme-là, il faudra remplacer à peu près la moitié du parc chaque année", se désole une source auprès de l’un des délégataires. Selon lui, le taux de casse ou d’usure dans les villes européennes se situe entre 5 et 10 %. À Casablanca, ce taux, ajoutera-t-il, avoisine les 50 % alors que le prix moyen d’un bac varie entre 1 500 et 2 000 DH.
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