Casablanca : les incivilités et le vandalisme vont coûter cher

5 mars 2020 - 11h40 - Economie - Ecrit par : S.A

Les actes de vandalisme et incivilités se multiplient à Casablanca, après l’introduction du nouveau matériel de collecte des ordures. Cette mauvaise habitude coûtera cher aux contribuables.

Les différents constats faits sur le terrain montrent l’ampleur des dégâts matériels. Près de 400 bacs seraient déjà endommagés chez un seul délégataire dans des quartiers comme Moulay Rchid, Sidi Othmane. Une centaine de bacs ont été volés et leur usage détourné pour le stockage de denrées alimentaires (blé, olives…), fait savoir L’Économiste.

Ces actes de vandalisme ont été commis par des chiffonniers. Ceux-ci déversent les déchets par terre pour faire le tri. Ensuite, ils font le recyclage des pièces récupérées sur ces bacs (comme les roulettes).

"À ce rythme-là, il faudra remplacer à peu près la moitié du parc chaque année", se désole une source auprès de l’un des délégataires. Selon lui, le taux de casse ou d’usure dans les villes européennes se situe entre 5 et 10 %. À Casablanca, ce taux, ajoutera-t-il, avoisine les 50 % alors que le prix moyen d’un bac varie entre 1 500 et 2 000 DH.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Casablanca - Environnement

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : l’eau du robinet est-elle dangereuse ?

Sur la toile, des militants marocains se plaignent de la qualité de l’eau dans les villes marocaines, notamment à Rabat. Des acteurs environnementaux appellent eux à la « modernisation de l’infrastructure de transport et de distribution de l’eau...

Le Maroc, capitale mondiale de la chasse aux météorites

De 1999 à aujourd’hui, le Maroc est devenu la capitale mondiale de la chasse aux météorites. Plusieurs facteurs expliquent ce développement rapide.

Maroc : OCP va construire deux usines de dessalement de l’eau de mer

Le groupe marocain OCP va bénéficier d’un prêt de 2,2 milliards de dirhams, soit près de 200 millions d’euros de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour la construction de deux usines de dessalement d’eau de mer.

Maroc : bonne nouvelle pour les amateurs de hammams

Au Maroc, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit a donné de nouvelles instructions aux walis et gouverneurs des régions concernant la décision de fermeture des hammams et des stations de lavage de voitures.

Taxe carbone : le Maroc face au compte à rebours européen

Alors le Maroc se prépare à l’entrée en vigueur de la taxe carbone européenne, bon nombre d’entreprises marocaines sont encore à la traîne. Loïc Jaegert-Huber, directeur régional d’ENGIE Afrique du Nord et président de la Commission énergies propres de...

Maroc : des plages plus sûres et plus propres cette année

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, s’active pour la protection et l’amélioration des plages dans le cadre de la préparation de la saison estivale 2024.

Déchets de l’Aïd al-Adha : un casse-tête pour les villes marocaines

Au Maroc, la gestion des déchets pendant la période de la célébration de l’Aïd al-adha reste l’un des défis que peinent à relever chaque année les autorités locales.

Maroc : appels à interdire la culture de la pastèque

Au Maroc, les défenseurs de l’environnement appellent à l’interdiction totale de la culture de la pastèque, très gourmande en eau.