Maroc : les palmiers, les mal-aimés
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La ville de Casablanca semble tourner le dos aux palmiers. Alors que de nombreuses villes privilégient cet arbre, la capitale économique semble lui tourner le dos dans le cadre de la réhabilitation complète de la rue Zerktouni, l’une des plus célèbres artères de la ville.
Négligée pendant des années, la rue Zerktouni fera bientôt peau neuve. La société de développement local « Casa Transports » a initié un projet pour sa réhabilitation sur 4,5 km. Son coût global est estimé à environ 112 millions de dirhams : 55,4 millions de dirhams pour les travaux entre les rues de la Corniche et Ibrahim Roudani et 56,4 millions de dirhams pour les travaux entre les rues Ibrahim Roudani et Mohammed VI.
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Le projet comprend la création de parkings, des pistes cyclables équipées de séparateurs empêchant tout contact avec les voitures afin de garantir la sécurité des cyclistes, ainsi que des trottoirs élargis spécialement dédiés aux piétons et la plantation de platane, au lieu des palmiers, très prisés dans de nombreuses villes marocaines. Sans oublier l’installation de nouveaux feux de circulation, l’élargissement de la voie, le pavage des trottoirs, le renforcement des espaces verts, l’éclairage public et les panneaux de signalisation. La durée du projet varie entre 4 et 5 mois.
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