
Maroc : les palmiers, les mal-aimés
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Les habitants du quartier Al Massira à Marrakech ont exprimé leur colère suite à la publication sur les réseaux sociaux d’images montrant la mise en terre de nouveaux palmiers dans un espace vert, s’interrogeant sur l’utilité de planter des palmiers en ville.
Nombre d’internautes ont dénoncé la poursuite de cette politique par les autorités locales, notamment le conseil communal et l’arrondissement de Menara, estimant que la plantation des palmiers en ville ne répond pas aux besoins environnementaux des résidents et n’intègre pas la dimension écologique dans la gestion des espaces publics.
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Pourquoi planter des palmiers dans une ville au climat semi-désertique, se sont demandés les internautes qui font savoir que ces plants « n’offrent pas d’ombre et ne réduisent pas la chaleur », contrairement aux arbres feuillus, recommandés pour atténuer les effets des températures élevées et améliorer la qualité de l’air.
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Certains internautes ont demandé au conseil communal d’abandonner cette « politique de décoration superficielle » et d’adopter une politique environnementale qui prend en compte les aspects esthétiques et sanitaires de la ville ocre, dans un contexte de changements climatiques et hausses des températures.
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