Les opérations sont dirigées par les autorités locales de sécurité, notamment les Forces auxiliaires, la Sûreté nationale, ainsi que des représentants du ministère de l’Intérieur. Ces opérations entrent dans la droite ligne de l’engagement de la ville de Casablanca à éliminer l’habitat anarchique dans un délai déterminé, conformément aux directives royales visant à éradiquer les formes de construction en tôle, explique à Al Omk Tahar Youssoufi, président de l’arrondissement de Hay Hassani.
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À l’en croire, les autorités locales en charge de ces opérations ont effectué un recensement complet des bénéficiaires avant le début des démolitions. Il a précisé que la population sera indemnisée par des appartements via un mécanisme de soutien direct. Les opérations de démolition se déroulent selon une approche humanitaire tenant compte des conditions sociales des familles concernées, tout en respectant les conditions légales pour garantir les droits des personnes touchées et leur relogement, a assuré Youssoufi.
Il existe toutefois des complications juridiques liées à la présence de propriétés privées dans certaines zones concernées, notamment à Lissasfa. Ces terrains privés ont été évalués sur la base d’une expertise judiciaire mandatée par le tribunal, ce qui a entraîné un certain retard dans le versement des indemnités, bien que les familles concernées soient des résidents de Hay Hassani depuis de nombreuses années, a-t-il expliqué.
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Selon lui, il s’avère important de résoudre ces situations de manière à garantir l’équité pour toutes les parties. L’arrondissement et les autorités compétentes œuvrent à la gestion de ce chantier résidentiel et social important, en conformité avec les lois en vigueur, et en vue de réaliser les objectifs du programme national d’éradication de l’habitat insalubre, a assuré Youssoufi.