Et c’est mardi que les deux journalistes ont rendez-vous avec la justice, indique l’AFP, lors duquel ils tenteront de faire annuler les enregistrements audio réalisés par l’avocat marocain Hicham Naciri. Pour Laurent et Graciet, étant donné qu’une procédure judiciaire était déjà ouverte dès la première rencontre, le juge d’instruction ne devait pas autoriser l’avocat du roi à procéder lui-même aux enregistrements.
Le parquet a déjà rejeté les demandes dans son réquisitoire écrit, ajoute l’agence de presse estimant que c’est l’avocat de Mohammed VI qui a pris lui-même l’initiative d’enregistrer les deux rendez-vous.
Cette transaction d’un montant de trois millions d’euros remonte à fin août dernier quand l’émissaire du palais, en l’occurence l’avocat Hicham Naciri, et les deux journalistes se sont rencontrés dans un palace parisien pour sceller un contrat dans lequel Éric Laurent et Catherine Graciet renonçaient à écrire leur livre sur le Maroc en contrepartie de trois millions d’euros. Cette dernière rencontre avait non seulement été enregistrée par Hicham Naciri mais en plus elle était surveillée par la police.