Ils veulent presque tous émigrer vers un autre pays pour un poste universitaire permanent. Mais cela va au-delà de cette raison. En effet, d’autres raisons expliquent ces envies d’ailleurs des chercheurs travaillant dans les pays arabes.
Au nombre desquelles on peut citer entre autres, "plus d’opportunités pour progresser dans la discipline et mener des recherches sophistiquées" (80%), "de meilleures installations de recherche" (57%), "plus de liberté académique" (43%), "un meilleur salaire" (42%) et "échapper à la corruption et à la bureaucratie" (37%), détaille le sondage d’Al-Fanar Media.
L’Europe, les États-Unis ou le Canada ou un autre pays arabe sont les destinations préférées de ces chercheurs. Le sondeur s’est focalisé sur les réponses de 650 chercheurs, dont des chercheurs provenant d’Algérie, d’Égypte, du Liban et de Tunisie, fortement représentés dans ce sondage (47% des répondants).